vendredi 5 avril 2013

Renaitre de la gangrène du despotisme

Des hommes, des femmes et des enfants ont décidé de mettre fin, avec un courage exemplaire, à une condition qui était à leurs yeux au-delà du supportable. Ce supplice ne date pas de deux années. Il ne se résume pas à la mort physique, il est bien pire. La révolution a eu le mérite de délier les langues et de montrer ce que tout un peuple a enduré plus de quatre décennies loin des projecteurs. Ce n’est pas tant la faim ni la soif qui ont décidé le peuple syrien à franchir le pas de la révolte. C’est une peur, une peur profonde que la gangrène gagne ce qu’il a de plus cher en lui : son humanité.